Ramonville écologie : « la majorité en aveu de faiblesse ! »
Dans son dernier communiqué la majorité ne vous ménage pas !
En effet, ces dernières semaines la majorité devient encore plus arrogante, méprise les droits des élus minoritaires, utilise le règlement intérieur comme bon lui semble, s’attaquant de façon éhontée au droit d’expression des groupes politiques minoritaires en n’hésitant pas à nous censurer ! Les oppositions conservent aujourd’hui un espace qui s’est réduit à 1/5 de celui dont elles disposaient avant 2010 !
Ils répondent à nos critiques argumentées par des attaques personnelles, en particulier envers Henri Arévalo. Un vrai aveu de faiblesse ! Pour notre part, nous restons fidèles à nos engagements, sans compromission, quoiqu’il en coûte ! Fiers de faire de la politique en gardant le cap des valeurs plutôt que celui des petits intérêts personnels.
Ils vous disent très isolés …
Quand on rassemble 32% des électeurs, soit un tiers de l’électorat, à 3% de la liste qui arrive en tête, cette critique n’est pas fondée. Que certaines manœuvres politiciennes amènent des élus à se rallier et à vendre le logo de leur micro-parti pour quelques petites parcelles de pouvoir ne dit rien de la légitimité d’un rassemblement.
Laure Tachoires et Jean-Luc Palevody ont voté le budget, comment réagissez-vous à cela ?
C’est leur liberté. Pour autant, les électrices et électeurs de leur liste de premier tour, « Ramonville en Transition », n’avaient pas choisi leur bulletin d’opposition aux sortants sur la base d’un projet nouveau. En approuvant le budget, ils valident l’action globale de la municipalité et lui accordent leur confiance.
Ils le font, sans exprimer clairement pourquoi, au moment même où tout montre que la gestion financière conduit à terme la commune dans de grosses difficultés. La capacité de la commune à investir est très altérée si bien qu’en l’état les projets annoncés, déjà retardés, ne pourront être réalisés d’ici à la fin du mandat.
On peut donc s’interroger sur la signification politique de leurs choix.
Ils avaient quelques semaines auparavant décidé unilatéralement de quitter notre groupe de cinq élus pour des motifs opposés, l’un évoquant une trop grande proximité des quatre autres avec la démarche Nupes et l’autre une trop grande distance des quatre autres avec la Nupes … sacrifiant le rassemblement que nous avions engagé localement. A notre sens, cette question de portée nationale ne pouvait interférer dans notre collaboration locale.
Le groupe initial de cinq élus était présidé par Jean-Marc Denjean d’une façon rigoureuse avec un souci permanent de dialogue pour que chacun soit entendu, écouté et puisse mener son activité dans le respect de ses convictions, sans être tenu de partager toutes les positions.
La seule explication politique de cette séparation puis du vote du budget alors que jusque-là ils avaient voté contre est à chercher dans des manœuvres de préparation des prochaines élections municipales. Pratique on ne peut plus classique, politicienne au demeurant, qui en aucun cas ne pourra favoriser une quelconque mobilisation citoyenne ou tout au moins réconcilier les citoyens avec la politique au moment même où ils s’en éloignent à grands pas !